Déclaration sur une question d’actualité du groupe CGT au CESE

État préoccupant des libertés syndicales en France

Alors que le principe de liberté syndicale est un droit fondamental inscrit dans la loi depuis 1884 et garantit par les conventions internationales, l’intimidation et la répression à l’encontre des militantes et militants syndicaux et associatifs ne font que s’accentuer.

Beaucoup d’entre elles et eux sont en effet poursuivis suite aux actions menées dans le cadre de la lutte contre la réforme des retraites, un dirigeant national de la CGT a été convoqué à la gendarmerie et, fait notable, la même semaine l’Assemblée nationale a convoqué les premiers dirigeants des confédérations syndicales, pour les interroger dans le cadre d’une commission d’enquête consacrée aux « groupuscules auteurs de violences lors des manifestations ».

Ces stratégies d’intimidation à l’encontre des syndicats et des associations sont graves et toutes ces convocations sont hautement politiques : pour la CGT, le pouvoir franchit un nouveau cap dans la répression syndicale, qui contribue à détériorer la relation entre syndicats, gouvernement et patronat, tout en ouvrant la voie à des restrictions des libertés fondamentales.

Le groupe CGT alerte une nouvelle fois sur l’état de notre démocratie et sa fragilisation. Il appelle notre institution à se saisir de ce sujet fondamental.

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