Des milliers d’assurés privés d’indemnités journalières

5000 assurés des Caisses Primaires d’Assurance Maladie (CPAM) de Vendée et de Loire-Atlantique se retrouvent sans aucun versement d’indemnités journalières (IJ) depuis le 20 septembre 2024.

Bientôt, l’ensemble des assurés sur le territoire national pourrait être concerné. Le blocage du versement des IJ est une rupture de service. Sans aucun revenu de remplacement, les assurés sont plongés dans une grande précarité et font face à de nombreux incidents de paiement.
Les directions des CPAM tentent de justifier l’« accident » par un « bug informatique » lors du déploiement d’un nouveau logiciel : « Arpège ».
Depuis juillet 2020, la CGT avertit pourtant toutes les instances de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CNAM) des dangers et insuffisances de ce logiciel inadapté au calcul et au versement des Indemnités Journalières.
La direction nationale s’entête et entend généraliser l’utilisation de ce logiciel pour des millions de travailleurs salariés à l’horizon de 2025 malgré une nouvelle alerte des administrateurs CGT au conseil de la CNAM en 2023, malgré des retours d’expérimentations extrêmement négatifs venant des informaticiens, des agents et même des directions locales !
Nous exigeons l’arrêt immédiat de ce déploiement afin de faire cesser la catastrophe vécue « des deux côtés du guichet ». Ne laissons plus « Arpège » monter en gamme. La CGT va interpeller le prochain conseil CNAM qui se tiendra le 7 novembre prochain.
La responsabilité de ce dysfonctionnement national majeur incombe pleinement au directeur général de la CNAM, Thomas Fatôme. Le même qui s’est prononcé pour une forfaitisation des indemnités journalières, qui a exhorté à faire des économies sur les arrêts maladies (notamment ceux de moins de 8 jours) et porte le démantèlement inacceptable du Service Médical.
Le gouvernement Barnier propose désormais un PLFSS qui abaisserait le plafond de versement des IJ au 40e/jour (le 52e jour actuellement). La nouvelle ministre du Travail et de l’Emploi avance, par ailleurs, l’idée d’un jour de carence d’ordre public…

Nous ne laisserons pas le gouvernement détricoter nos droits.

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